Autres fêtes liturgiques

 L’AVENT

La symbolique de l’Avent

Cette période, qui ouvre l’année liturgique, prépare les croyants à la célébration de la grande fête de Noël.

isaie-chapelle-sixtineL’Avent, c’est d’abord un chemin proposé durant quatre semaines. Comme l’indique l’origine du mot lui-même, elle annonce une « venue », un « avènement », qui marque l’histoire de l’humanité. En l’occurrence celle du « Prince de la Paix » dont parle le prophète Isaïe, de « l’Agneau de Dieu » tel que le désigne Jean-Baptiste…

Autant de figures prophétiques pour annoncer la « venue » du Christ incarné qui se laisse reconnaître humblement par les bergers et les mages sous les traits d’un nouveau-né pauvre. Cette simplicité donne le ton de l’Avent qui laisse le temps au croyant de relire ainsi toute l’histoire du salut chrétien. Tout comme le temps de Carême propose un chemin de pénitence pour monter vers la fête de la Pâque du Christ, l’Avent invite, à sa manière, le croyant à simplifier sa vie à l’image du nouveau-né de la crèche. Comme le rappelle aussi la fête de sainte Lucie, le 13 décembre, la symbolique de la lumière est tout particulièrement importante dans cette période de l’année où les nuits sont les plus longues. Mais aussi l’esprit d’enfance, à l’image de leur saint protecteur qu’est saint Nicolas, fêté le 6 décembre, ancêtre chrétien de la figure imaginaire du Père Noël à redécouvrir.

Liens utiles

  • Avent, qu’attendons-nous ? → croire.la-croix.com
  • Avent : l’Église en gestation → croire.la-croix.com
  • Noël → Église Catholique en France (Qu’est-ce que l’Avent ? – Qu’est-ce que le calendrier de l’Avent ? – Qu’est-ce que la couronne de l’Avent ?)
  • Qu’est-ce que l’Avent ? → Le Jour du Seigneur/CFRT : Entrer dans l’Avent ne serait-ce pas oser l’aventure avec celui qui vient ? Une méditation du Frère Yves Combeau pour ce 1er dimanche de l’Avent.

Préparons Noël avec les œuvres d’art

Vidéo « Les prophètes de l’Avent » – Regard biblique/KTO

Isaïe est un prophète du VIIIème siècle avant Jésus-Christ. Il annonce au roi Achaz, au milieu des guerres et du découragement, que c’est dans la naissance d’un bébé que viendront la délivrance et le salut.  » Le Seigneur lui-même vous donnera un signe dit-il. Voici que la jeune femme est enceinte, elle enfantera un fils, et on l’appellera Emmanuel, c’est-à-dire : Dieu-avec-nous. Pendant le temps de l’Avent, les chrétiens lisent les textes d’Isaïe car ils portent la promesse, toujours actuelle, d’un jour sans fin de justice et de paix.

Vidéo « L’Avent » – Diocèse de Bourges

L’Avent est une période toute particulière pour les chrétiens. Mais elle n’est pas seulement une période d’attente.

 NOËL

Noël vient du latin « dies natalis » ou jour de la naissance. On dit aussi « Nativité« . C’est la célébration de la naissance de Jésus à Bethléem. L’ange avait demandé à Joseph d’appeler son fils Jésus c’est-à-dire « Dieu sauve ». De la faiblesse de ce nouveau-né et de la pauvreté de la crèche, jaillira la puissance de la Résurrection. Noël est célébré le 25 décembre.

Le saviez-vous ?

Le temps liturgique de Noël s’inscrit dans le « cycle de la Nativité du Seigneur », qui a débuté le premier dimanche de l’Avent ; il comporte les périodes suivantes :nativite-bronze

  • La solennité de la Nativité du Seigneur, le 25 décembre.
  • L’octave de la Nativité, pendant les huit jours qui suivent.
  • La fête de la Sainte Famille est célébrée le dimanche 29 décembre 2019.
  • La période de la férie du temps de Noël qui conduit à l’Épiphanie, solennité célébrée le dimanche 5 janvier 2020.
  • La période qui conduit de l’Épiphanie à la fête du baptême du Seigneur, célébrée le dimanche qui suit le 6 janvier, soit le dimanche 12 janvier 2020. Cette fête du baptême du Seigneur clôture le cycle de la Nativité du Seigneur. La liturgie entre dans le « temps ordinaire ».

Liens utiles

  • Noël n’est-il qu’un joli conte ? → Rencontrer Jésus (http://noel.catholique.fr/)
  • Comment vivre Noël autrement ? → Rencontrer Jésus (http://noel.catholique.fr/)
  • Message de Noël du Conseil d’Eglises Chrétiennes en France → Église Catholique en France
  • Qu’est-ce que l’Épiphanie ? → Rencontrer Jésus (http://noel.catholique.fr/) : Le mot Épiphanie désigne la manifestation de Dieu aux hommes en la personne de Jésus-Christ, et plus précisément, sa venue dans le monde en un temps historique donné. C’est le sens profond de la fête de l’Épiphanie qui, avec l’évocation des mages venus d’Orient, rappelle également la dimension universelle du message évangélique. Le mystère de Noël et de l’Épiphanie constitue, à l’intérieur de l’année liturgique, comme le commencement de l’œuvre de notre salut, qui a son point culminant à Pâques et à la Pentecôte.

Vidéo « Que s’est-il vraiment passé à Noël » – Diocèse de Bourges

Nous parlons donc de la naissance de Dieu fait Homme en confrontant le regard des quatre évangélistes, tout ça en 3 minutes !

Vidéo « La visite des Mages » – Mille questions à la foi – KTO

 LE BAPTÊME DU CHRIST

Pourquoi fêter le baptême du Christ ?
Au terme du temps de Noël, la fête du Baptême du Seigneur vient exprimer la profonde communion entre Dieu et l’humanité. Un texte de Catherine Sesboüé, religieuse de l’Assomption. (http://croire.la-croix.com/)

Une fête liturgique moins connue que l’Épiphanie

L’antienne du chant du magnificat aux vêpres de l’Épiphanie, indique que cette fête synthétise trois événements : « Nous célébrons trois mystères en ce jour. Aujourd’hui l’étoile a conduit les mages vers la crèche ; aujourd’hui l’eau fut changée en vin aux noces de Cana ; aujourd’hui le Christ a été baptisé par Jean dans le Jourdain pour nous sauver, alléluia ». L’Épiphanie annonce donc déjà le baptême du Christ, nous faisant ainsi faire un bond de… 30 ans !.. > Lire la suite

– Autres liens :

– Vidéo « Le baptême » – Mille questions à la foi – KTO

– Méditation : L’inattendu

La lumière dansait sur  le désert proche. Sous la ramure, au bord du fleuve rapide, un homme plongeait ses compatriotes dans l’eau. l’eau qui noie et qui tue, l’eau qui donne vie. Quand ils surgissaient à nouveau sur la rive, les baptisés étaient des hommes nouveaux. Ils étaient prêts pour le Règne de Dieu. Le baptiseur, Jean, leur annonçait  l’imminence d’une catastrophe, l’arrivée fracassante de Dieu : « Déjà la cognée est à la racine des arbres… » On attendait celui qui baptiserait dans l’Esprit Saint et le « feu » ! On savait qu’il avait en main la pelle à vanner, qu’il allait nettoyer son aire, recueillir le blé et jeter la balle dans un feu qui ne s’éteindrait pas !

La société juive dominée depuis des siècles par les armées étrangères n’avait plus d’autre espoir que le surgissement vengeur de son Dieu. Toute une littérature embrasait les esprits : la fin des temps, le tri des bons et des méchants, le feu purificateur étaient proches. Jean le Baptiste annonçait avec des images fulgurantes Celui qui allait venir.

Baptême de Jésus - Andréa Pisano (entre 1330-1336)Et voici que l’Attendu de tout un peuple était là. Il avait pris son tour dans la file des hommes qui s’avançait vers les eaux de la régénération. Les yeux brûlants de l’homme du désert s’étaient posés sur lui : « C’est moi qui ai besoin de me faire baptiser par toi, et c’est toi qui viens à moi ! » Jésus leur dit : « Laisse-moi faire. » Quand il ressortit ruisselant, du fleuve,  » les cieux s’ouvrirent » : l’Esprit de Dieu qui planait jadis sur les eaux du monde naissant descendit, comme une colombe douce. Une voix, des cieux, disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui j’ai mis tout mon amour. » Ces paroles provenaient d’un oracle attribué à Isaïe (42/1) : elles dressaient la figure du sauveur non violent qui sauve son peuple en épuisant dans son sacrifice le venin de tout mal.

Étonnant glissement : l’Attendu était inattendu. Il n’allait pas moissonner et jeter la balle au feu. Bientôt, il annoncerait sur les chemins que le Règne de Dieu est encore une graine, la plus petite de toutes les graines. À ceux qui voulaient faire le tri des hommes, il parlerait de la réconciliation de Dieu offert à tous. Aux exaltés qui voulaient massacrer les impies, il allait bientôt se présenter comme le serviteur voué au supplice. Son passage dans les eaux épaisses du Jourdain préfigurait déjà sa Pâque tragique. Mort et Résurrection. – Gérard Bessière

 LE CARÊME

Sa seule évocation est synonyme de privation. Pourtant le carême peut être une véritable opportunité. « Carême » est un drôle de mot qui vient d’un autre drôle de mot, latin : quadragesima, qui signifie « quarantième ». Le quarantième jour avant la Passion, un mercredi que nous nommons « mercredi des cendres », marque le début du Carême. Les juifs aimaient utiliser les chiffres pour signifier telle ou telle chose. 40, c’est le nombre d’années passées par les Hébreux au désert ; c’est aussi le nombre de jours passés par Moïse sur la montagne en présence du Seigneur et par Jésus au désert au début de sa vie publique. Si les Hébreux ont tourné en rond pendant quarante ans dans le Sinaï, c’est pour qu’une génération entière passe. Pour qu’un peuple lâche et incroyant disparaisse et que naisse un peuple courageux et fidèle. Depuis, 40 est resté le chiffre des périodes de préparation où nous essayons d’écarter en nous « le vieil homme » égoïste et inconstant, et de faire naître « l’homme nouveau ». Pendant le carême, nous avons quarante jours pour nous préparer à Pâques. Jeûne, méditation, charité, peu importe le moyen. Quarante jours nous sont donnés pour revenir vers Dieu. VIDÉO du Jour du Seigneur → Les Tablettes de la Foi – Le Carême

Le Carême est un temps de préparation de quarante jours à la fête de Pâques, cœur de la foi chrétienne, qui célèbre la résurrection du Christ.

Ces quarante jours  nous permettent de revivre avec le Christ au désert les quarante années de la marche des Hébreux vers la terre promise.

C’est la même expérience d’intimité avec Dieu que souhaite revivre toute la communauté des croyants, baptisés ou candidats au baptême, alors qu’elle se met en route vers Pâques> Lire la suite

 – AUTRES RESSOURCES INTERNET :

– VIDÉOS

« Mille questions à la foi – Le Carême » – KTO

Autres vidéos

  • Le jeûne – Réalisation du Diocèse de Bourges : Quel est son but ? Qu’en est-il dans la Bible ? Sommes-nous les seuls à le pratiquer ?
  • Découvrez la saison Carême sur le site Théobule !  : Théobule, un site pour les enfants (6-11 ans) proposé par les dominicains et retraite dans la ville. Théobule invite les enfants à découvrir et approfondir la parole de Dieu. Au rythme de 5 saisons dans l’année, chaque mercredi, les enfants retrouvent Théobule pour une nouvelle balade instructive et ludique.

 LA SEMAINE SAINTE & PÂQUES

La Semaine Sainte commence le dimanche des Rameaux, inclut le Jeudi Saint et le Vendredi Saint. Elle s’achève avec la Veillée Pascale, pendant la nuit du Samedi Saint au dimanche de Pâques.

Parmi les célébrations jalonnant cette montée vers Pâques –  messe du dimanche des Rameaux, messe de la Cène du Seigneur, office de la Passion, Vigile pascale et messe de Pâques – l’une d’entre elles tient une place particulière : la Vigile pascale. La Vigile pascale rassemble, par ses rites, tous les éléments du message de Pâques.

Les baptêmes d’adultes et de jeunes, qui seront célébrés cette nuit-là, rejaillissent sur toute la communauté et rappellent à chacun les promesses de son baptême.

La Semaine Sainte & Pâques en questions Lire la suite – Église Catholique en France

– VIDÉOS

« Mille questions à la Foi – Jésus est Vivant et ressuscité » – KTO

– AUTRES VIDÉOS

  • Pour les petits ⇒ Récit de la Semaine Sainte, du dimanche des Rameaux jusqu’au dimanche de Pâques. (Rameaux, institution de l’eucharistie, arrestation, chemin de croix, résurrection de Jésus) : La Semaine Sainte
  • Pour les petits ⇒ La Résurrection de Jésus – Matthieu 28, 1-10  Théobule/Retraite dans la ville
  • Pour les adultes ⇒ Méditation : le grand silence du Samedi saint – Homélie ancienne pour le grand et saint Samedi par P. Pietro Biaggi – SNCC/CEF

    Que se passe-t-il ? Aujourd’hui, grand silence sur la terre ; grand silence et ensuite solitude parce que le Roi sommeille. « Je me suis endormi sur la croix, et la lance a pénétré dans mon côté, à cause de toi qui t’es endormi dans le paradis et, de ton côté, tu as donné naissance à Ève. Mon côté a guéri la douleur de ton côté ; mon sommeil va te tirer du sommeil des enfers. Ma lance a arrêté la lance qui se tournait vers toi. Lève-toi, partons d’ici. L’ennemi t’a fait sortir de la terre du paradis ; moi je ne t’installerai plus dans le paradis, mais sur un trône céleste.

    • Pour tout public  La Résurrection – Les Tablettes de la foi – Le Jour du Seigneur/CFRT : C’est peut-être l’article du Credo le plus incompris et le plus mystérieux, et pourtant la résurrection du Christ est le socle de la foi…
    • Pour tout public ⇒ Le Ressuscité – Paroles de Vitrail – CFRT/ CERGO films : Jésus est mort, crucifié. Son départ crée un vide parmi les disciples désemparés jusqu’à ce qu’ils croient en la présence éternelle du Christ, ressuscité. Les personnages des vitraux de la cathédrale de Strasbourg prennent vie. Dans le style « scènes de comptoir », ils débattent de problématiques de société interprétant des rôles d’aujourd’hui. Une nouvelle façon d’entendre la Parole de Dieu.
    • Pour tout public ⇒ La Résurrection du Christ – Vidéo du Diocèse de Bourges : Le Christ est ressuscité mais comment ? Pourquoi ? Ça change quoi pour nous ? Est-ce qu’il avait un « vrai corps » ? (pour les amateurs d’humour très décalé ! ☺)

 L’ASCENSION

« Dieu au sommet de l’Univers  » : l’Ascension éclairée par le langage de la Bible. Un article de Jacques Nieuviarts, bibliste. Publié le 29 mars 2016.

L’Ascension est une fête qui concerne l’identité de Jésus, et celle du croyant, transformé par son adhésion au Christ.

Quarante jours après Pâques, nous fêtons l’Ascension, puis quelque dix jours après, la Pentecôte. Deux grandes dates qui disent avant tout le temps de la foi. Quarante jours après Pâques, c’est le temps parfait de la naissance du disciple, le temps d’une révélation ! La fête de l’Ascension, comme celle de la Pentecôte, concerne l’identité profonde de Jésus, et celle du croyant, transformé par son adhésion à Jésus, par la proximité qui le gagne face au mystère.

Jésus dans les airs

Ascension – FRA ANGELICO

Nous sommes probablement desservis par les magnifiques représentations que les peintres ont données de ce grand moment du mystère de la foi. Nous savons ainsi que les anges ont des ailes, puisque Fra Angelico les a peintes si belles, si légères et si douces. Et tout laisse à penser que l’Ascension a été un départ de Jésus dans les airs. Les peintres en effet ont montré cette ascension dans son élan, et dans le mouvement d’un corps peu à peu absorbé par le nuage. Et nous pensons, inconsciemment, que Dieu est dans ce ciel-là.

C’est ignorer le parler biblique, qui ne peut situer Dieu qu’en haut, au sommet de l’univers, tandis que le lieu de la mort, et aussi celui du mal, est en bas vers le sol (relire par exemple Genèse 4, 7), ou plus bas encore pour la mort, au Shéol. La Bible désigne ainsi le pays de la mort, lieu d’obscurité et surtout de silence, tandis que la vie est mouvement, joie, parole de louange à Dieu. Oui, telle est la plus belle figure de la vie (Isaïe 38, 10-20) !

La cosmologie juive

Pour saisir l’ensemble de ces images dans lesquelles s’exprime la foi biblique, il faut se souvenir de la représentation biblique du monde. Il faut nous représenter un grand cercle. La moitié supérieure serait la voûte céleste, à laquelle sont accrochés les astres : soleil, lune, étoiles, tous les luminaires dont parle la Bible dès son premier chapitre, tandis qu’à Babylone on les considère comme des divinités. Pour l’homme de la Bible, les astres ne sont que des créatures du Dieu unique.

Le cercle serait traversé en sa moitié par un grand axe horizontal, celui de la mer, sur laquelle est posée comme une galette la terre ferme, soutenue comme le disent certains psaumes, par les colonnes de la terre. La mer est le lieu des démons et des puissances hostiles, tel le monstre Léviathan dont parle la Bible. Et lorsque Jésus apaise la mer en tempête, il impose silence aux démons. Il exorcise la mer (cf. Matthieu 8, 23-27).

Sous la terre se trouve le shéol, ou séjour des morts, lieu du silence, de la non vie. Aucune image comme nos terribles représentations médiévales, de démons fourchus et cornus accablant les pauvres damnés. Car la mort n’est pas damnation : elle est silence, non vie, cessation de tout.

Dieu au sommet de l’univers

Dans cette représentation, Dieu est au sommet de l’univers, bien sûr. En bas, ce sont les puissances du mal et de la mort. C’est ainsi. Mais on peut dès lors relire un des grands textes du Nouveau Testament parlant du Christ, une hymne très ancienne, antérieure même à la lettre de saint Paul dans laquelle elle s’inscrit. Elle vient sous la plume de Paul comme l’illustration ou l’éclairage le plus spontané (cf. ci-dessous sa première phrase). On appelle souvent ce texte Hymne aux Philippiens :

« Ayez entre vous les dispositions que l’on doit avoir dans le Christ Jésus : lui qui était dans la condition de Dieu, il n’a pas jugé bon de revendiquer son droit d’être traité à l’égal de Dieu ; mais au contraire, il se dépouilla lui-même en prenant la condition de serviteur. Devenu semblable aux hommes et reconnu comme un homme à son comportement, il s’est abaissé lui-même, en devenant obéissant jusqu’à mourir, et à mourir sur une croix. C’est pourquoi Dieu l’a élevé au-dessus de tout ; il lui a conféré le Nom qui surpasse tous les noms, afin qu’au Nom de Jésus, aux cieux, sur terre et dans l’abîme, tout être vivant tombe à genoux, et que toute langue proclame : « Jésus Christ est le Seigneur », pour la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2, 5-11).

Lire et relire la Bible 

Le texte que nous venons de lire est beaucoup plus riche qu’on ne le croit. Il dit le chemin du Christ : d’où il vient – de Dieu – et où il va : vers Dieu, à la droite de Dieu. Sur le plan théologique, ce texte est essentiel. Et il repose, on le voit, sur la représentation de l’univers dont nous venons de parler. Venu de Dieu, et prenant condition d’homme, Jésus descend. Mais Dieu l’a élevé au-dessus de tout, lui donnant le nom qui est au-dessus de tous les noms, afin qu’au Nom de Jésus, aux cieux, sur terre et dans l’abîme, tout être vivant tombe à genoux, et que toute langue proclame : « Jésus Christ est le Seigneur », à la gloire de Dieu le Père.

Les mots de la foi et du Credo

Le Credo reprend et poursuit cette affirmation de foi et ce mouvement. Dans sa version la plus simple, celle du Symbole des Apôtres, il dit en mots très simples : Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, et en Jésus-Christ, son Fils unique, notre Seigneur, qui a été conçu du Saint-Esprit, est né de la Vierge Marie. Et cette proclamation de la foi se poursuit : il a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort, a été enseveli, est descendu aux enfers. Le troisième jour, est ressuscité des morts ; est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu, le Père tout-puissant, d’où il viendra juger les vivants et les morts.

Les mots, on le voit, sont très proches de ceux que nous avons lus dans l’Hymne aux Philippiens. Ce qui peut parfois sembler étrange, s’explique alors : Christ en sa mort et sa résurrection, va jusqu’aux tréfonds de la mort. Les icônes de la résurrection le montrent, vainqueur de la mort et du tombeau, et prenant par la main… Adam, le premier homme, et Ève. Les ramenant à la vie, les touchant de sa résurrection, c’est tout le séjour des morts, c’est toute mort, c’est la création et l’humanité tout entières qu’il touche ainsi de résurrection.

Ainsi les mots de la foi s’éclairent-ils de façon simple lorsque l’on redécouvre les mots et les images, l’univers de la Bible.

Jacques Nieuviarts, bibliste [source : Croire.com]

− PrièreASCENSION-Prière

− Vidéo « Qu’est-ce que l’Ascension ? » – DDB

Quel en est le sens ? Que s’est-il passé à cette période de l’histoire chrétienne ? Quelle différence avec l’Assomption ? Une vidéo ‘un peu décalée’ proposée par le diocèse de Bourges pour comprendre le sens de l’Ascension.

et version 2 avec des Playmobil…et pas que !

♦ LA PENTECÔTE

Pentecôte parchemin XVIèS Val d'Aoste ITALIECe jour-là, les apôtres, réunis dans un lieu appelé Cénacle, voient apparaître des langues de feu qui se posent sur eux. Ils reçoivent l’Esprit saint. C’est le début de l’Église. Comme les juifs, les chrétiens célèbrent la Pentecôte cinquante jours après Pâques. C’est un jour marqué par l’acte de naissance des deux religions : les juifs commémorent le jour où Moïse reçoit les dix commandements, les chrétiens celui où les disciples de Jésus reçoivent l’Esprit saint, qui les pousse à annoncer que le Christ est vivant.

L’Esprit saint grave en leur cœur une nouvelle loi, celle de l’amour. Dans le récit, il est symbolisé par les langues de feu qui se déposent au-dessus de la tête de chacun. Ils virent apparaître des langues de feu…

Mystères Rosaire PentecôteC’est la fête du Saint-Esprit que l’Église célèbre en ce jour de Pentecôte. Les Actes des Apôtres racontent comment les disciples, encore tout émus de la mort de Jésus et de ses diverses apparitions, étaient réunis ensemble dans un lieu appelé Cénacle. Après avoir entendu un bruit étonnant, ils virent apparaître des langues de feu qui se posèrent sur chacun d’eux. Emplis de l’Esprit saint, comprenant les mystères de Dieu, ils se mettent à parler dans toutes les langues, et se sentent soudain investis d’une nouvelle mission, celle de répandre la Bonne Nouvelle de la résurrection de Jésus…

Jésus l’avait promis :  » Vous recevrez une force nouvelle  » (Actes des Apôtres).

La Pentecôte inaugure le temps de l’Église, elle constitue sa « date » de naissance. Pour les chrétiens, c’est la découverte incroyable d’une force nouvelle, celle de l’Esprit de Dieu, donnée en surabondance au baptême. L’Esprit fortifie, console, inspire, vivifie! Il nous conforte dans une foi vivante et joyeuse. C’est le meilleur des guides spirituels ! – Jacques Nieuviarts

On peut deviner la surprise de Marie au jour de la Pentecôte : cet Esprit Saint, si discret quand il avait présidé à la conception de son Fils, souffle cette fois en tornade à la naissance de l’Église.

Pentecôte ÉCFIl est le Souffle de Dieu. Invisible comme le vent, mais repérable, comme lui, par son action. Brise qui apaise ou Tempête qui ne déracine que le mal ou la médiocrité. Il est la Force de Dieu, qui a fait surgir du néant l’univers après le bing-bang originel, puis fait jaillir la vie dans les eaux amniotiques de notre planète, qui est enfin à l’œuvre auprès des humains pour faire jaillir l’amour dans les cœurs qui sont à son écoute.

Une force à nos côtés

L’Évangile nous dit qu’un Défenseur nous est donné. Autrement dit qu’une Énergie divine est à nos côtés. Qui, croyez-vous, a soutenu dans leur martyre, les Blandine, les Maria Goretti, les pères Kolbe, les moines de Thiberine ? Qui a soufflé aux saint Thomas d’Aquin, aux grands théologiens les paroles heureuses qui répondent aux interrogations des croyants ? Qui “ jette un œil ” sur les encycliques des papes, sinon cet Esprit Saint, qui est tout de même de passage à Rome ! Qui aide les époux à garder la fidélité dans un monde qui n’est pas précisément porteur de cette valeur? Combien de personnes en difficulté cherchent à l’extérieur la force dont ils ont besoin, ou écoutent les sirènes des marchands de bonheur ? Elles oublient que cette force est en eux.

À condition d’être à son écoute

Jésus nous demande de l’aimer, et d’un amour qui se traduise en actes. “ Si quelqu’un m’aime, il sera fidèle à ma parole ”. Mais sans la force de l’Esprit, qui peut prononcer le nom du Père avec amour? Qui peut aimer Jésus d’un amour effectif ? Qui peut crier au monde l’amour-fou de Dieu? Car l’Esprit Saint seul est Amour : il est l’Amour fait personne du Père et du Fils. Et nous ne pouvons aimer vraiment que dans la mesure où nous laissons l’Esprit s’inviter chez nous. Cette voix intérieure qui se plaint de n’être pas entendue est celle qui veut psalmodier en nous la mélodie de l’Amour. – Extrait de Croire.com

− Prière – Séquence de la Messe de la Solennité de la Pentecôte

Prière Pentecôte

− Vidéo  » L’Esprit-Saint  » – Les Tablettes de la Foi/Le Jour du Seigneur

 LA SAINTE TRINITÉ

Les chrétiens croient en un Dieu Trinité, un seul Dieu en trois personnes : Père, Fils et Esprit Saint. Nous proclamons par ailleurs que Jésus est Fils de Dieu. Il y a donc un lien entre l’homme Jésus, homme et le Dieu Trinité. Mais quel est ce lien ?

Lire la suite → Quel rapport entre Jésus et la Trinité ?

SOLENNITÉ DU SAINT SACREMENT

« Ici et maintenant Jésus se fait nourriture partagée pour faire communauté avec nous et nous permettre d’entrer en communion avec Dieu. »

Comment Jésus est-il présent à la communion ?

Communier, c’est être mis en présence de Jésus et rendre grâce (remercier) du don de sa vie : « là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux » (Matthieu 18,20). C’est former ce peuple de frères, célébrant la présence du Seigneur et unis dans l’écoute et la fidélité à la Parole de Dieu. 

Rencontrer Jésus présent et vivant parmi nous

Parce que Jésus a dit « faites ceci en mémoire de moi » (1 Corinthiens 11, 24- 25), « prenez et mangez, ceci est mon corps » (Matthieu 26,26), les chrétiens refont le rite pascal en mémoire de lui.

En partageant ce repas, ils vont à sa rencontre, ils célèbrent Jésus qui les rassemble, leur parle en personne, guide leur prière et se donne en partage pour la vie du monde. Ainsi, « faire mémoire » est bien plus que se souvenir,  « rendre grâce » (« eucharistier » en grec) bien plus que remercier. C’est être mis en présence de Jésus : ce pain et ce vin, c’est mon corps, c’est mon sang, c’est moi, nous dit Jésus. C’est ma vie donnée en vue de mettre au monde l’humanité une, rassemblée, réconciliée en Dieu « puisqu’il n’y a qu’un seul pain, la multitude que nous sommes est un seul corps » (1 Corinthiens 10,16-17). Il ne s’agit pas d’évoquer un passé, mais rencontrer Jésus présent et vivant parmi nous.

Lire la suite sur le site → Renconter Jésus présent et vivant parmi nous

 L’ASSOMPTION

La foi en l’Assomption, générale parmi les chrétiens d’Orient (même si ceux-ci préfèrent parler de « dormition de la Vierge »), est partagée par les catholiques. On célèbre cette fête dès le IVème siècle, à Antioche, et au Vème siècle en Palestine. Il semble que la date du 15 août ait été choisie en Orient par l’empereur Maurice (582-603) pour commémorer l’inauguration d’une église dédiée à la Vierge montée au ciel. C’est le 1er novembre 1950 que le Pape Pie XII affirmait la foi de l’Église en l’Assomption de la Vierge Marie par une définition dogmatique. Il écrivait notamment : « …Nous affirmons, nous déclarons et nous définissons comme un dogme divinement révélé que l’Immaculée Mère de Dieu, Marie toujours Vierge, après avoir achevé le cours de sa vie terrestre, a été élevée en corps et en âme à la gloire céleste. »Assomption (2)

Cette fête est aujourd’hui, en France, l’une des quatre fêtes catholiques légalement chômées (avec Noël le 25 décembre, l’Ascension et la Toussaint le 1er novembre).

La Vierge Marie, depuis 1638, sous le règne de Louis XIII, est la Patronne de la France (Sainte Jeanne d’Arc étant la patronne secondaire), ce patronage a été confirmé par le Pape Pie XI (2 mars 1922).

Source :  Église Catholique en France

– Vidéo « Que fêtent les chrétiens le jour de l’Assomption ?  » (Le tour de la question/LA CROIX)

Le 15 août, les catholiques fêtent l’Assomption, dont le dogme proclamé en 1950 par le pape Pie XII affirme que « L’Immaculée Mère de Dieu, Marie toujours vierge, après avoir achevé le cours de sa vie terrestre, a été élevée en corps et en âme à la vie céleste. »

– Vidéo « L’Assomption » – DDB

L’Assomption est la célébration de la montée corps et âme de la Vierge vers Dieu. Mais pourquoi est-ce important au point d’en faire un jour férié ?

– Autres sites à consulter « MARIE, figure de l’Église » :

 LA TOUSSAINT

La Toussaint : un peu d’histoire
Aujourd’hui la fête de la Toussaint est celle de tous les saints anonymes qui n’ont pas été reconnu officiellement par l’Église. C’est un appel qui s’adresse à tous de devenir des saints. Mais cette n’a pas toujours eu le même sens.

la-toussaint-un-peu-d-histoire_image_articleLa Toussaint n’a pas son origine dans les textes bibliques, comme la plupart des grandes célébrations liturgiques : Noël, Pâques, Pentecôte . Elle a été instituée par l’Église pour répondre à différentes situations. Après les persécutions, on a d’abord fait une célébration de tous les martyrs qui s’est étendue plus tard à tous les saints.

À Rome, cette fête existait certainement dès le Vème siècle. Elle est déplacée une première fois à la date du 13 mai en l’an 610, par le pape Boniface IV. Ce jour là, il fait transporter dans l’ancien temple païen du Panthéon toutes les reliques des martyrs des catacombes romaines. Le Panthéon devient l’église « Sainte-Marie et des martyrs ». Un siècle plus tard, cette fête est transférée définitivement au 1er novembre par le pape Grégoire III, qui dédicaça en ce jour une chapelle de Saint-Pierre de Rome en l’honneur de tous les saints.

En 835, Grégoire IV ordonna que cette fête soit célébrée dans le monde entier. C’est seulement au XXe siècle que Pie X l’insère dans la liste des huit fêtes, avec obligation d’entendre la messe. La fête de tous les saints devient une fête chômée. Elle illumine le jour suivant, le 2 novembre, journée du souvenir de tous les défunts.

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ILLUSTRATION : La farandole des saints – Le Paradis (détail du Jugement dernier), Fra Angelico (v.1387-1455) – Musée de San Marco, Florence (Italie) – [Texte : Michel Feuillet – extrait de la revue « MAGNIFICAT »]

Qui mieux que Fra Angelico est parvenu à représenter l’entrée dans la béatitude des élus de Dieu ? Les QUATRE ÉLÉMENTS perçus par les CINQ SENS sont mis en œuvre pour traduire une allégresse absolue, celle de l’ultime cheminement vers la contemplation divine.
Même si la vision se veut paradisiaque, c’est à la TERRE que le peintre se réfère : les élus emmenés par les anges marchent avec délicatesse sur un pré vert émaillé de fleurs multicolores. Arbres et buissons poussent spontanément sur un frais humus. Au cœur du jardin jaillit d’un rocher une source d’EAU fraîche. Ce détail renvoie à la symbolique christique de l’eau vive qui désaltère et apporte le Salut. Les rubans et les étoffes qui ondoient, dessinant d’agréables volutes, rappellent la présence d’un troisième éléments, l’AIR, que l’on imagine tempéré et animé d’une brise légère. Quant au FEU, ce n’est pas celui qui détruit, celui qui tourmente, c’est celui de l’amour qui embrase les cœurs. Les ors, omniprésents parmi les ornements, resplendissent particulièrement dans les rais de lumière qui jaillissent à travers la porte de la Jérusalem céleste.
Même si des cinq sens la vue est celui que semble privilégier l’art pictural, Fra Angelico a réussi à suggérer un riche faisceau de perceptions, désormais sublimées, pour évoquer l’état des bienheureux. Les fruits dont les arbres et les buissons sont chargés, et particulièrement les grenades au GOÛT sucré, sont un symbole de la vie éternelle, celle de l’Éden retrouvé. Les fleurs sont omniprésentes, même au sommet du palmier, signe de victoire sur la mort. Leur parfum qui ravit l’ODORAT évoque la réalité impalpable et absolue de la félicité céleste en un printemps éternel. La peinture de Fra Angelico sait aussi être musicale : les élus sont emportés dans un mouvement de farandole. Lignes et couleurs donnent l’idée d’un rythme fluide et de notes délicates qui arrivent jusqu’à notre OUÏE. Le TOUCHER n’est pas oublié : l’artiste ne dédaigne pas la sensualité d’une embrassade, de mains document serrées, de caresses angéliques. Pour la VUE, c’est un régal. Le dessin de la ronde qui se déploie avec aisance fait alterner des couleurs exquises animées par une lumière toute mystique.
La montée de tous ces saints vers le Paradis, telle qu’elle est évoquée par Fra Angelico, a gardé de la terre et de la vie humaine ses traits les plus vrais, mais pour aussitôt les élever – comme pour nous dire que le dernier jour pour les élus sera un jour comme les autres, tout en étant inouï : l’humanité se trouvera telle qu’en elle-même, mais libérée de toute tache et de toute ombre. Avec des couleurs et des pinceaux pourtant bien matériels, le Maître évangélique est parvenu à suggérer cette heureuse transfiguration. 

¤ Vidéo LES TABLETTES DE LA FOI – LE JOUR DU SEIGNEUR –  « Saint »

¤ Vidéo LA CROIX –  » Que fêtent les chrétiens à la Toussaint ? »

La fête de la Toussaint est célébrée le 1er novembre. Il s’agit de la fête de tous les saints, reconnus comme tels par la canonisation, ou inconnus. Célébration joyeuse, la fête de la Toussaint témoigne de l’espérance chrétienne devant la mort. Contrairement aux autres grandes fêtes chrétiennes comme Noël ou Pâques, la Toussaint n’a pas son origine dans les textes bibliques. Elle a été instituée pour célébrer les martyrs au IVe siècle par les Églises d’Orient et au Ve siècle à Rome. Elle est devenue plus tard celle de tous les saints.
La Toussaint avait lieu le dimanche après la Pentecôte avant d’être déplacée une première fois en 610, à la date du 13 mai, par le pape Boniface IV. Ce jour-là, à Rome, le pape fit transporter dans l’ancien temple païen du Panthéon toutes les reliques des martyrs des catacombes romaines. Le Panthéon devient l’église « Sainte-Marie et des martyrs ». Un siècle plus tard, cette fête fut transférée définitivement au 1er novembre par le pape Grégoire III. Il dédicaça ce jour-là une chapelle de la basilique Saint-Pierre de Rome en l’honneur de tous les saints. C’est seulement au XXe siècle que Pie X a ajouté la Toussaint à la liste des fêtes avec « obligation d’entendre la messe ». C’est ainsi que la fête de tous les saints est devenue un jour chômé. À ne pas confondre avec la journée du souvenir de tous les défunts, célébrée le 2 novembre !

¤ Vidéo CROIRE/BAYARD – « La Toussaint »

La Toussaint se célèbre le 1er novembre, la veille du jour de la commémoration des fidèles défunts, le 2 novembre, où l’on prie pour les morts. La Toussaint est une fête joyeuse, c’est la fête de la communion des saints, c’est-à-dire de tous ceux, vivants ou morts, qui sont déjà réunis en Dieu par la foi.

¤ Vidéo QUÉSAKO sur KTO – SAINTETÉ

« Sainteté » : peut-être un des mots les plus connus du vocabulaire catholique ; notre micro-trottoir évoquera-t-il la pureté, la noblesse de cœur, la générosité, un rapport privilégié avec Dieu ? Sans doute, mais qui sont les Saints exactement ? Comment l´Eglise les reconnaît-elle ? Éclairages garantis avec Loïc Landrau et le père Bernard Klasen … [Quèsaco du 05/11/2016]